
A l’école, du sexe toujours, jamais d’amour
Devant le contenu de l’éducation sexuelle dispensée à l’école et son développement prévu à la rentrée 2017 dès la maternelle, des professionnels de l’enfance se lèvent pour alerter sur les dangers d’une telle éducation, qui aura des impacts néfastes sur le développement psychique des enfants de moins de 15 ans. Ils demandent son arrêt immédiat à l’école primaire, une éducation sexuelle redéfinie à partir de 14 ans, et l’arrêt de la diffusion de la théorie du genre. Voir leur vidéo d’alerte.
Les établissements scolaires ont en effet reçu la stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 que les ministères de la santé et de l’Education Nationale, à l’initiative de Marisol Touraine et Najat Vallaud-Belkacem, comptent déployer à la rentrée 2017 de la maternelle au lycée. Les infirmières scolaires sont en train de réfléchir à sa mise en oeuvre. Certaines nous ont fait part de leur écoeurement devant ce déferlement d’éducation au sexe, ou plutôt à la génitalité, imposé aux élèves. Mais leurs voix sont étouffées par toutes celles qui ne voient pas le problème puisque c’est pour la santé…
L’éducation à la sexualité visée est fondée sur le principe selon lequel toute personne aurait droit à une sexualité de qualité et sans risque pour sa santé (droits sexuels). L’objectif est donc de former les élèves dès le plus jeune âge. La sexualité visée est une sexualité de divertissement, autrement dit de la génitalité. Pour préserver la santé, il faut juste que les personnes soient consentantes et se protègent pour éviter IST et grossesse.
Le plan prévoit donc qu’en 2023 tous les élèves soient éduqués à la sexualité sans risque depuis la maternelle jusqu’au lycée. Les enfants sont considérés comme des adultes miniatures. Aucune mention du fait que la sexualité est l’expression de l’amour, cette capacité d’aimer étant le propre de l’homme. Non, c’est un droit, réduisant de facto le corps de l’homme à un objet de consommation. Il est évident de surcroît qu’une telle éducation aboutira à l’objectif inverse de celui recherché : toujours plus de maladies sexuellement transmissibles et de grossesses imprévues. Cela non seulement en raison du papillonnage sexuel qu’elle engendre, augmentant le nombre d’oublis de protection, mais aussi parce que les jeunes sentent bien en eux-mêmes que la sexualité est l’expression de l’amour, car l’homme est ainsi fait, et donc ils n’ont pas envie de se protéger, une telle protection signifiant que l’acte sexuel et l’autre seraient un danger.
Les jeunes ont soif d’amour et l’école ne leur donne que du sexe de consommation. Il est urgent que les enfants reçoivent une éducation qui les respecte et les aide à s’accomplir en tant que personnes humaines, c’est-à-dire un être fait pour aimer et être aimé.
Parents, à la rentrée 2017, nous vous invitons à demander au directeur de l’école de votre enfant ce qu’il prévoit de faire en la matière. Tous vos droits sont synthétisés ici.
Le contenu de l’éducation sexuelle à l’école
Les textes fondateurs des « droits sexuels » sont la déclaration des droits sexuels du Planning familial international et les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, largement repris par le Rapport relatif à l’éducation à la sexualité du HCE en juin 2016. Le rapport de l’OMS est le document officiel de référence pour l’éducation sexuelle à l’école sur le site CANOPE. Il préconise notamment d’informer les enfants dès 4 ans sur la masturbation.
Le contenu de l’éducation sexuelle à l’école à ce jour est synthétisé sur le site ecoleetsexe.fr.