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L’ABCD de l’égalité

ABCD indifférenciation2
Voir toutes les vidéos des interventions d’experts lors de la soirée de décryptage de l’ABCD tenue le 12 juin 2014

Téléchargez la fiche d’analyse de l’ABCD de l’égalité

 

Le Gouvernement a décidé de généraliser l’ABCD de l’égalité à la rentrée 2014 sous la forme d’un « Plan égalité filles-garçons ». Ce plan sera dévoilé en détail en novembre. Néanmoins, il sera inspiré de l’ABCD de l’égalité puisqu’il en est la généralisation, comme le montre cette comparaison établie par l’Education Nationale.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, l’a annoncé clairement sur France 3 le 28 juin dernier: « Le nom « ABCD de l’égalité » attaché à l’expérimentation n’apparaître plus » puisque « nous allons passer à une étape où toutes les écoles, tous les enseignants, tous les élèves sont concernées » avec un dispositif « très ambitieux« . Il s’agit du « plan égalité filles-garçons« .

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Présentation de l’ABCD de l’égalité

L’ABCD de l’égalité est fondé sur l’idéologie du Gender

Objectifs de l’ABCD de l’égalité

L’ABCD de l’égalité : une égalité qui est en réalité une indifférenciation

Exemple de destruction des stéréotypes masculins et féminins

L’ABCD et les enseignants

 

Présentation de l’ABCD de l’égalité

Entre novembre 2013 et mars 2014, le programme « ABCD de l’égalité  » a été expérimenté dans environ 600 classes de 10 académies (liste non publique), SANS QUE LES PARENTS EN SOIENT TOUJOURS INFORMÉS : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse.

Ce programme est constitué de fiches pédagogiques à utiliser avec les enfants,  d’albums conseillés et de consignes données aux professeurs, l’objectif de tous ces outils étant de « déconstruire les stéréotypes de genre » (voir lutte contre les stéréotypes).

voir site officiel de l’ABCD de l’égalité

Carte ABCD

Des parents ont demandé au rectorat de leur académie la liste des écoles concernées. Si certains rectorats l’ont transmise (Toulouse, Montpellier, Rouen pour partie), d’autres ont refusé ou n’ont pas répondu.

Consultez la liste des écoles  dont nous disposons. Alors que ce programme était censé commencer à partir de la grande section, cette liste montre qu’il a été expérimenté dès la très petite section (2 ans).

L’évaluation de cette expérimentation a fait l’objet d’un rapport de l’inspection de l’Education Nationale.

Ce rapport soulève notamment l’ambiguïté du terme « Egalité garçons-filles », qui pourrait laisser penser que pour des raisons légitimes d’égalité, le but recherché soit une indifférenciation des garçons et des filles, que ce soit dans les représentations homme/femme des enfants ou dans la pédagogie des professeurs. L’enjeu serait alors que les différences s’amenuisent pour plus d’égalité.

C’est bien cette indifférenciation qui était visée par l’ABCD de l’égalité, qui niait totalement l’influence du corps sexué sur les goûts, les jeux choisis, les manières d’apprendre, sur le rapport à l’autorité…

Pour les enseignants en activité, l’égalité filles-garçons sera la priorité du Plan national de formation 2015. Tous les nouveaux enseignants seront formés à l’égalité filles-garçons.

L’ABCD de l’égalité est fondé sur l’idéologie du Gender

Les outils de formation donnés sur le site de l’ABCD de l’égalité prouvent sans aucune ambiguïté que l’ABCD de l’égalité est fondé sur le Gender, qui affirme que l’identité sexuée est une pure construction sociale sans influence du corps sexué. Nous ne serions que culture. En particulier, la conférence de V. Rouyer, psychologue, l’explique très clairement:

La description de cette conférence sur le site de l’ABCD est la suivante:

« Cette conférence s’intéresse aux processus par lesquels tout individu, au cours de sa vie, est amené à assimiler des normes et des codes sociaux relatifs au masculin et au féminin. C’est par ces processus que vont se créer et évoluer tout au long de la vie les identités sexuées des personnes des deux sexes. Cette socialisation s’effectuera au travers d’une pluralité d’instances de socialisation : la famille, les lieux d’accueil de la petite enfance, les écoles, les médias… »

V. Rouyer y explique: « L’enfant va développer ce qu’on appelle des croyances essentialistes sur les différences entre les sexes, (c’est-à-dire) expliquer les différences entre les sexes par des facteurs physiques ou biologiques. Il n’y a pas que les enfants qui le font. Il y a encore beaucoup d’adultes qui pensent que les différences hommes femmes, elles ont affaire au cerveau, aux hormones ou c’est génétique. On est bien souvent entre du biologique et du social».

Il est donc clair que l’ABCD est fondé sur le postulat du Gender, à savoir que toutes les différences entre l’homme et la femme sont construites et que le corps n’a aucune influence. Ceux qui croient le contraire ont des croyances essentialistes.

C’est cela qui est grave dans l’ABCD : c’est un programme qui nie que l’inné (corps, cœur, esprit) ait une quelconque influence sur nos comportements, nos choix, nos motivations….

Cela va à l’encontre des études scientifiques menées sur le sujet (voir ABCD du Gender).

Chacun de nous est nature et culture, et pas seulement pure construction culturelle.

 

Objectifs de l’ABCD de l’égalité

« La création du programme «ABCD de l’égalité», qui s’adresse à l’ensemble des élèves de la grande section de maternelle au CM2 et à leurs enseignants, vise à déconstruire les stéréotypes de genre. » – (voir site de l’Education Nationale et site de l’ABCD  de l’égalité).

« C’est à l’école, et dès le plus jeune âge, que s’apprend l’égalité entre les sexes. L’apprentissage de l’égalité entre les garçons et les filles est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et d’autres modèles de comportement se construisent » (idem).

L’ABCD va agir sur les « représentations des élèves et les pratiques des acteurs de l’éducation » (document de présentation de l’ABCD).

Voici en réalité le but caché: l’égalité réelle des femmes et des hommes, c’est-à-dire l’indifférenciation, puisqu’il est considéré par les auteurs que tout est construit.

« Quand on a pour ambition d’oeuvrer à l’égalité réelle (et pas seulement en droit) des femmes et des hommes, on comprend vite que la réponse ne peut pas être seulement la correction ou la compensation des inégalités. Si on veut que ça change pour les générations à venir, il faut compléter ce travail de correction par un travail de prévention des inégalités. Et la meilleure façon de prévenir la formation des inégalités, c’est de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes, contre un certain nombre de représentations qui figent les rôles des filles et des garçons, de manière inégalitaire. Ce travail doit se mener dans la société de manière générale, à travers les médias par exemple qui sont un vecteur de représentation sociale très important, mais aussi et surtout a l’école ou les enfants apprennent tant. » (Najat Vallaud-Belkacem, Publication mensuelle du Café pédagogique du 6 décembre 2013)

Le Gender est diffusé par ce programme de manière masquée sous un vocabulaire attrayant. Voici le décryptage de ce vocabulaire, propre à l’idéologie du genre.

Ce que dit le Gouvernement

Ce que cela veut dire

Déconstruction* des stéréotypes de genre Démolition des repères des enfants; Construction de nouveaux modèles de comportement; Liberté de l’enfant de suivre ses désirs
Egalité garçon-fille Garçons et filles identiques et interchangeables; Négation de la différence et de la complémentarité homme-femme

*ce mot laisse entendre que les stéréotypes sexués sont une pure construction sociale et culturelle: c’est ce qu’affirme l’idéologie du gender

L’objectif final affiché par l’Education nationale est d’augmenter le nombre de filles dans les filières scientifiques

Dès l’école primaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Elles redoublent moins, leur taux de réussite au diplôme national du brevet et au baccalauréat est plus élevé.

A la sortie de l’Ecole, les filles s’orientent moins que les garçons vers les filières scientifiques (30% de filles). D’après l’Education Nationale, ces différences d’orientation ont des conséquences sur l’insertion des filles dans l’emploi.

En réalité, ce sont les choix professionnels des filles qui sont systématiquement dévalorisés dans les outils de formation à l’ABCD de l’égalité, de même que leurs qualités relationnelles.

Les filles : leurs compétences relationnelles, leur capacité à lire les émotions, à prendre soin d’autrui, leur docilité dans l’apprentissage, sont traités comme autant de défauts et de handicaps.

Les garçons : leur agressivité, leur goût de la compétition, leur rapport privilégié au monde inerte plutôt qu’au monde social, sont traités comme autant de qualités et d’avantages dans la vie.

Les filles sont portées vers des « emplois peu porteurs socialement avec des perspectives limitées », tournés vers la « relation à autrui ».

Les garçons sont portés vers la « compétition », la « performance », le « contrôle de soi », s’orientant ainsi vers des « matières hautement sélectives ».

L’Education Nationale considère que vouloir être « pilote, militaire, trader, politique » est plus désirable que d’aspirer aux « métiers du care » [du soin].

C’est encore une dévalorisation des capacités relationnelles de la femme, au profit d’une valorisation de la sélection naturelle, de la productivité et de la compétition.

Pas un instant il n’est envisagé que les choix préférentiels des filles puissent avoir quelque chose de désirable pour la société dans son ensemble : un monde entièrement dominé par les valeurs « masculines » ne serait-il pas impitoyable et invivable, faute de personnes se dédiant au soin, à la relation, bref à l’humanisation de la vie?

L’ABCD ne se demande pas non plus évidemment si ces choix féminins ne procèdent pas pour partie d’un refus délibéré de se soumettre à la compétition et d’entrer dans la course à la « performance ».

Par contre, pas un instant n’est soulevée par l’Education Nationale la question de savoir pourquoi les garçons réussissent moins bien à l’Ecole et quels moyens, quelle pédagogie particulière pourraient être mis en œuvre pour les aider. Là serait la véritable égalité : que chacun ait un niveau de lecture, de calcul, d’écriture suffisant pour pouvoir plus tard accéder au métier qu’il souhaiterait faire.

Au lieu de cela, les professeurs sont incités dans l’ABCD à avoir un comportement strictement indifférencié entre les garçons et les filles. L’exemple de pays comme la Suède ou la Finlande où l’indifférenciation est très poussée montre que cela accroît l’écart de réussite entre les filles et les garçons, au détriment de ces derniers.

Si vraiment l’objectif était que davantage de filles choisissent les filières scientifiques (on notera que plus de 60% des étudiants en médecine sont des femmes), il ne serait pas nécessaire pour l’atteindre de formater les enfants dès la maternelle. De plus, cet objectif est inatteignable. L’exemple de la Norvège montre que plus les jeunes sont libres de choisir leur métier, plus ils choisissent une filière qui correspond à leurs centres d’intérêt, dont il a été montré par une étude américaine qu’ils ne sont pas dépendants de la culture (voir le Gender).

Il y a donc un autre objectif derrière le programme de l’ABCD de l’égalité : l’indifférenciation des hommes et des femmes dans les représentations des enfants.

L’ABCD de l’égalité : une égalité qui est en réalité une indifférenciation

A travers ce programme, le Gouvernement veut « déconstruire » les stéréotypes (voir lutte contre les stéréotypes) de genre, c’est-à-dire ce qui caractérise en général les hommes et les femmes en termes de comportement, de rôle dans la société, de centres d’intérêt… Pour lui, les stéréotypes ne relèvent que d’une construction sociale; ils sont les « symboles » d’une société basée sur la différence et la complémentarité homme-femme, symboles qu’il faudrait déconstruire car ils seraient un obstacle à l’égalité homme-femme. Cette vision est celle de l’idéologie du genre. Elle revient à nier notre réalité à la fois biologique et culturelle. Le Gouvernement va en réalité démolir les repères élémentaires de nos enfants.

Sous couvert de lutte pour l’égalité, c’est l’indifférenciation entre garçons et filles qui est visée.

Cette destruction des repères masculins et féminins va mettre dans la tête des enfants que tout est possible, qu’ils sont libres de suivre leurs désirs et leurs pulsions, que leur corps n’a pas de signification. Ils seraient ainsi non conditionnés par la société et vraiment libres de choisir leur orientation sexuelle.

« L’Ecole prépare des citoyens libres, émancipés, autonomes, égaux, libres de choisir leur orientation sexuelle » (député PS Eduardo Rihan-Cypel sur BFM TV le 31 janvier 2014)

Et voici ce que V. Rouyer dit des parents réalistes qui ne comprennent pas pourquoi leurs enfants se conforment aux stéréotypes malgré tous leurs efforts pour les contrer :

« Il y des parents qui sont un peu désespérés, parce qu’ils nous disent : finalement, on a fait tout ce qu’on a pu, mais finalement ils (les enfants) sont quand même stéréotypés, ma gamine de trois ans, elle est rentrée, elle veut une robe rose comme sa copine ! Donc c’est que c’est naturel, ça,  si moi-même, je n’ai pas réussi, malgré mes efforts, à agir là-dessus. ( … .)  Les parents disent : c’est naturel, c’est biologique, donc je baisse les bras. »

Dans une interview sur le site de l’ABCD, Astrid de La Motte, conseillère pédagogique départementale des arts visuels, explique :

« J’ai demandé à des élèves de grande section de maternelle d’habiller les enfants à la mode d’aujourd’hui et on a vu que les enfants petits garçons étaient habillés avec un jean et les petites filles avec une jupe. Tous les enfants avaient répondu à des stéréotypes déjà bien installés, et donc ça montre que le travail doit être fait dès la petite section pour qu’on n’ait pas ces réponses-là en grande section. »

 

Exemple de destruction des stéréotypes masculins et féminins par la remise en cause des contes traditionnels (source)

« Maîtrise de la langue

→ Objectifs

| Mettre en correspondance des récits contemporains, proches des textes sources de la littérature chevaleresque, et des récits détournés.

| IDENTIFIER les actions, les scènes et les valeurs caractérisant ces récits. Proposer aux élèves de produire à leur tour leur propre histoire de chevaliers et de princesses, de la grande section d’école maternelle à la fin du cycle 3.

| Mettre en débat les représentations de la femme (la belle), mais également celle de l’homme, prince ou chevalier. »

Les récits détournés présentés sont par exemple celui de la princesse Finemouche, qui ne veut surtout pas se marier mais vivre seule dans son château avec sa fortune.

Avec le programme ABCD de l’égalité, le Gouvernement entend « former les enseignants à combattre les stéréotypes de genre » 

Les inspecteurs d’académie et les professeurs des écoles doivent suivre une formation pilotée par le chargé de mission académique « égalité filles-garçons », qui consiste à les sensibiliser au fait que leur enseignement est imprégné de préjugés sexistes souvent inconscients, sources d’inégalité professionnelle et salariale future entre les hommes et les femmes. Ils doivent donc adapter tout leur enseignement à ce postulat en revisitant leurs méthodes, leurs discours et outils pédagogiques, à l’aide du Centre National de Documentation Pédagogique.

L’ABCD de l’égalité demande ainsi aux enseignants de s’assurer que leur comportement prend bien en compte le concept de genre, comme le montre la grille d’évaluation qui leur est donnée, dont voici des extraits. Il leur est demandé de lutter contre les stéréotypes et d’avoir des comportements strictement identiques entre les garçons et les filles, sans tenir compte de leurs spécificités, qui seraient une pure construction sociale. Certains termes utilisés dans cette grille sont culpabilisants pour les professeurs.

Par exemple, alors que les professeurs passent plus de temps aujourd’hui en moyenne à donner des explications aux garçons, qui ont davantage de difficultés que les filles, il va leur être demandé de fournir la même aide (temps, nature) aux garçons et aux filles. Ce sont les garçons qui vont pâtir de ce traitement égalitaire insensé.

« La prise en compte du genre dans mon enseignement

Est-ce que je propose un éclairage sur certains manuels de la classe qui pourraient présenter un stéréotype de genre prononcé ?

Ma prise de parole et la complicité de genre

Fais-je référence à mon appartenance sexuée ? A celle des élèves ?

Ai-je tendance à catégoriser en m’adressant « aux filles » et « aux garçons » ?

Interactions entre élèves

Est-ce que je relève systématiquement des stéréotypes de genre au sein de la classe et dans la cour de récréation ?

Quel retour en classe en est-il fait ? »

Ni les enseignants, ni les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ne peuvent accepter ce programme de rééducation des comportements et des représentations des enfants, qui outrepasse le rôle de l’école. C’est une remise en cause inacceptable de l’éducation transmise par les parents et de l’éducation au respect faite par les professeurs.

Pourquoi nous sommes-nous opposés à l’ABCD de l’égalité?
Non à la démolition des repères !

Déconstruire les stéréotypes masculins et féminins revient à démolir les repères des enfants pour devenir homme ou femme conformément à leur sexe, et à nier les différences innées entre les comportements et les goûts des garçons et des filles. Les stéréotypes ne sont pas que des constructions sociales, beaucoup résultent également de l’inné (un documentaire diffusé en Norvège l’a montré à travers différentes expériences scientifiques et a fait abandonner le concept de genre par ce pays qui était à la pointe de l’idéologie).

Oui à la liberté d’éducation !

C’est une remise en cause inacceptable de l’éducation transmise par les parents, qui risque de mettre les enfants en opposition avec leurs parents

Oui les normes existent !

C’est un programme anti-éducatif car il revient à dire à l’enfant qu’il n’y a aucune norme, que « tout est possible » et qu’il est libre de suivre ses désirs et pulsions immédiats.

Oui à l’égalité de réussite entre garçons et filles !

L’indifférenciation de l’aide apportée par les professeurs entre garçons et filles va encore pénaliser les garçons, qui réussissent déjà moins bien que les filles à l’école.

Oui à la complémentarité homme-femme !

C’est un programme qui remet en cause la vraie liberté des femmes, celle de choisir un métier qui répond à leurs spécificités féminines. L’ABCD est fondé sur un discours féministe radical qui considère que les choix préférentiels de métiers des filles sont dévalorisants. Hommes et femmes sont égaux mais pas identiques, ils sont complémentaires.

Préservons nos enfants !

C’est un programme qui touche aux comportements des enfants et aux représentations des enfants sur l’homme et la femme. Comment s’assurer qu’aucun professeur ne va dire un propos qui va profondément bouleverser un enfant dans son identité,  sa psychologie ? Nos enfants ne sont pas des cobayes.