
La CNCDH préconise de renforcer la présence LGBT à l’école
Dans un avis du 26 juin 2014, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) « se félicite des avancées du programme d’actions gouvernemental sur les violences et discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, mis en œuvre depuis octobre 2012 par le ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Cependant, après une année d’exercice effectif de ce programme interministériel, force est de constater que certaines mesures sont encore insuffisamment mises en œuvre, notamment en matière d’éducation« .
Cet avis préconise donc de renforcer les mesures pour « Eduquer les jeunes à la lutte contre les LGBT phobies« . Outre une formation de tous les professeurs et cadres de l’Education Nationale aux « stéréotypes de genre » (paragraphe 35), la CNCDH suggère:
– que les interventions d’associations LGBT (donc militantes) à l’école soient renforcées (paragraphe 29);
– « de dissocier, dans le cadre de l’éducation à la sexualité, la question de l’identité et la question de l’orientation sexuelle, en mettant l’accent sur une éducation aux questions de genre qui prenne en compte la diversité : les notions de masculin et de féminin, la déconstruction des stéréotypes de genre et des rôles sexués, l’identité et la transgression des normes de genre » (paragraphe 28).
Ce schéma, établi par une association LGBT du Québec, illustre assez bien ce programme. Mais comment les enfants vont-ils y trouver leur équilibre ? Et est-ce le rôle de l’école de parler aux enfants de choses qui touchent à leur intimité, à leur lien filial avec leurs parents, à leur origine, et qui nécessitent un langage adapté à chaque enfant, à sa psychologie, à son histoire ?
Enseignants, vous avez le droit de refuser qu’une personne intervienne dans votre classe, conformément à l’article D551-6 du Code de l’éducation.