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L’Homme est nature et culture, inné et acquis

L’altérité homme-femme est fondatrice de l’humanité

Les différences de l’homme et de la femme sont une richesse

Les désirs profonds du cœur de l’homme et du cœur de la femme

 

L’Homme est nature et culture, inné et acquis

Nous naissons homme ou femme. Tout notre être est sexué, dans sa dimension corporelle, psychologique et spirituelle. Les cellules masculines et féminines sont différentes : toutes les cellules masculines sont XY et toutes les cellules de la femme XX. Les hormones sexuelles de l’homme et de la femme sont différentes : la testostérone chez l’homme ; chez la femme, les oestrogènes, hormone de la féminité, et la progestérone, hormone de la maternité. Plusieurs études scientifiques montrent que les différences d’aptitudes, de centres d’intérêt, de psychologie, de comportement de l’homme et de la femme s’expliquent en partie par des différences du corps masculin et féminin, en particulier des différences entre les hormones et les cerveaux masculins et féminins. L’immense succès du livre puis du spectacle « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus » montre à quel point ce qui y est exprimé rejoint chaque homme et chaque femme au plus profond de son être.

L’Homme est un être incarné doué d’un esprit capable de raison et de volonté. Notre corps est source de sens ; il exprime la personne : « mon corps c’est moi ». Nier le corps, nier l’influence du corps sexué sur les comportements, les centres d’intérêt, la psychologie, outre que cela contredit de nombreuses études scientifiques, revient à nier la personne humaine comme être incarné et à en faire un pur esprit, un être qui se définirait uniquement par lui-même.

Nous naissons homme ou femme et toute notre vie nous nous accomplissons comme homme ou femme : nous devenons ce que nous sommes en complétant ce que nous avons reçu à la naissance (nature) par ce que nous recevons tout au long de notre vie par la culture (relation au père et à la mère, éducation, histoire, langage, coutumes…).

Si ce que nous recevons par la culture était complètement dissocié de notre corps, nous ne serions pas unis, car tiraillés entre notre corps, porteur de sens, et ce que nous recevons. Cela créerait un mal-être, une insatisfaction profonde, voire de graves troubles psychologiques, jusqu’au désespoir de ne pas savoir qui nous sommes. 

 

L’altérité homme-femme est fondatrice de l’humanité

L’altérité homme-femme nous traverse car chacun de nous est né de cette différence. L’altérité est fondatrice de l’humanité. Ni l’homme seul ni la femme seule ne dit ce qu’est l’humanité mais les deux ensemble réunis.

Le mot « sexe » vient du verbe latin « secare », couper. La différence sexuelle est comme une blessure. Le sexe, en tant que différence, est ce qui interdit à l’homme de se regarder lui-même. Ainsi, la connaissance de la masculinité éclaire la féminité et vice-versa.

« La femme devient femme sous le regard de l’homme mais il faut affirmer avec tout autant de force que l’homme ne devient vraiment un homme que sous le regard de la femme; la différenciation sexuelle est un phénomène de réciproque humanisation » (A. Jeannière, anthropologue)

 

Les différences entre l’homme et la femme sont une richesse

L’homme et la femme sont de même nature, la nature humaine, fondement de leur dignité et des droits qui y sont attachés. Toute personne, en tant qu’homme ou femme, est digne d’être aimée, quelles que soient ses différences, innées ou choisies. C’est ce qui nous permettra de lutter contre les discriminations, les violences ou l’injustice.

Les différences entre l’homme et la femme sont une richesse pour eux-mêmes, pour l’enfant et pour la société tout entière. Elles n’impliquent pas une hiérarchie d’un sexe sur l’autre, mais sont complémentaires pour le bien de chacun. Pour cela, apprenons à les comprendre, à les apprivoiser, à les aimer.

Les tenants du Gender affirment que les différences entre l’homme et la femme ont été créées par l’homme pour asservir la femme. Ils veulent imposer une société où il n’y aurait plus de différences, où la femme serait un homme comme les autres, libérée de l’injustice de la maternité, où seules les valeurs masculines de compétition, de risque et de pouvoir seraient désirables. Cette société serait tout simplement inhumaine.

En lien avec sa capacité à donner la vie dans sa chair, à l’intérieur de son corps, la femme a une « capacité de l’autre ». Elle garde en elle-même l’intuition profonde qu’elle est appelée à donner le meilleur d’elle-même dans des activités ordonnées à l’éveil de l’autre, à sa croissance, à sa protection, à son bien-être. Sa capacité à donner la vie dans sa chair structure tout son être en profondeur. La femme a ainsi un sens particulier de la valeur de la vie et des responsabilités qu’elle comporte. Cela lui donne un sens développé des choses concrètes de la vie quotidienne. C’est la femme qui a une capacité unique à rendre la vie possible dans l’adversité, même dans des situations extrêmes. Elle trouvera les solutions concrètes pour assurer au mieux le bien-être des autres.

La femme a ainsi un rôle irremplaçable dans la vie familiale et la vie sociale, qui nécessitent toutes deux des relations humaines et le souci de l’autre à chaque instant. La femme veut jouer ce rôle vital pour les autres car elle sait profondément qu’elle a quelque chose à offrir dont les autres ont besoin.

Cela implique que les femmes soient présentes dans le monde du travail et dans les instances de la société, qu’elles aient accès à des postes de responsabilité où elles pourront inspirer les politiques des nations et les décisions des entreprises. Cela au nom de leurs spécificités et de leurs compétences, et non au nom de l’égalité avec les hommes, obtenue par des quotas de femmes imposés qui nient les centres d’intérêt différents de l’homme et de la femme et qui sont en réalité un manque de respect de la dignité non seulement de la femme, mais également de l’homme.

Cela implique aussi que la société permette aux femmes qui le désirent de se consacrer à leur famille, sans être socialement dévalorisées, sans être jugées appartenant à une société du passé, et qu’elle permette aux femmes qui souhaitent avoir une activité professionnelle de concilier les deux activités, sans discrimination par rapport à l’homme, notamment en termes de salaire à poste et temps de travail égal.

L’homme, tout comme son sexe est à l’extérieur de son corps et source de vie à profusion (plusieurs dizaines de millions de spermatozoïdes fabriqués par jour), se sentira en général davantage appelé vers des actions qui vont lui permettre d’explorer, de construire, de conquérir. Parmi les actions qu’il entreprend, beaucoup sont destinées à améliorer la vie des autres, de manière plus ou moins directe.

 

Les désirs profonds du cœur de l’homme et du cœur de la femme

Ce n‘est pas un hasard ou une construction de la société si les films préférés des hommes sont par exemple Braveheart, Il faut sauver le soldat Ryan ou Gladiator. Et si les femmes, qui aiment les héros de ces films, aiment aussi Raison et sentiments, Titanic, Coup de foudre à Notting Hill et Pearl Harbor, où les infirmières rassemblent leur courage pour sauver des centaines d’hommes.

De même, si en général les petites filles aiment les dessins animées comme Cendrillon ou La Belle au bois dormant, c’est simplement parce que ces films rejoignent les désirs profonds de leur cœur et c’est pour cela que ces contes ont été écrits. Ils expriment les aspirations profondes des petites filles. Les petits garçons aimeront eux davantage Robin des Bois ou le Roi Lion.

Notre cœur est le centre de notre être. C’est là que s’expriment nos désirs. Il est la source de notre créativité, de nos convictions, de notre courage et bien sûr de notre amour. Alors, quels sont ces désirs profonds du cœur de l’homme et de la femme, désirs que la société actuelle tend à gommer, chez l’un comme chez l’autre, désirs que nos blessures accumulées gardent souvent enfouis en nous, à peine perceptibles, parfois disparus ?

Au plus profond de son cœur, la femme soupire après trois choses : être courtisée, tenir un rôle irremplaçable dans une grande aventure et dévoiler sa beauté.

Même dans un recoin caché au fond de son cœur, car il est étouffé, la femme a le désir d’être courtisée, remarquée, d’avoir du prix pour quelqu’un, qu’on se batte pour elle. Voilà pourquoi la petite fille a tant besoin de se sentir admirée surtout par son père. Quelle petite fille n’a pas tournoyé devant son père avec une nouvelle robe ou une robe de princesse, attendant le sourire affectueux et l’exclamation d’admiration ?

La femme désire vivre une belle et grande aventure, mais une aventure partagée avec d’autres,  où elle pourra leur offrir ce dont ils ont besoin, où elle pourra être en relation. Une aventure où elle aura un rôle irremplaçable, l’important étant qu’il soit orienté vers l’autre. Cela peut être avoir des enfants, créer son entreprise, faire une action humanitaire, ou tout simplement une randonnée à plusieurs en montagne…

Enfin, la femme désire dévoiler sa beauté. Elle ne soupire pas seulement après la beauté extérieure, même si sa recherche peut créer tant de souffrances, elle a aussi le désir d’être captivante dans les profondeurs de son identité, de révéler la beauté de son cœur. Voilà pourquoi les petites filles aiment tant se déguiser en princesse ou en mariée, se maquiller, se regarder ainsi vêtues dans la glace en prenant toutes sortes de poses. Leur jeune cœur a besoin de savoir qu’elles sont charmantes. Elles iront même parfois jusqu’à poser la question : « Est-ce que je suis belle ? ».

La société actuelle, influencée petit à petit par l’idéologie du genre depuis des décennies, fait croire à la femme que pour se réaliser il faut qu’elle se dégage de la maternité, qui ne serait qu’une contrainte, qu’elle soit dure, efficace, indépendante, qu’elle maîtrise tout. Cette société tue en réalité le cœur de la femme.

Dans le cœur de l’homme, il y a trois désirs profonds : livrer un combat, vivre une aventure où il sera mis à l’épreuve et mettre sa force au service d’une femme.

L’homme souhaite livrer un combat. Il a besoin de savoir qu’il est fort. La vie a besoin que l’homme soit fort et consacré à une cause, quelle qu’elle soit, en particulier dans sa vie professionnelle ou dans le secours porté à autrui. Voilà pourquoi les garçons aiment tant jouer aux jeux de capes et d’épées, car ils ont besoin de savoir qu’ils sont forts, dangereux, qu’il faut compter avec eux. Même s’ils n’ont pas de pistolet ou d’épée en plastique, ils se fabriqueront une arme avec n’importe quel matériau. N’importe quel bout de bois devient une épée. Cela n’est pas la conséquence d’un formatage ou de troubles psychologiques dus à la vision de films de guerre, mais simplement inscrit au plus profond de leur cœur. Voilà pourquoi les hommes ont tant besoin que leurs compétences soient reconnues. Voilà pourquoi un garçon a besoin de l’approbation de son père, de se confronter à lui, pour savoir qu’il devient un homme.

L’homme a comme la femme le désir de vivre une aventure, mais une aventure qui le mette à l’épreuve, qui exige quelque chose de sa part, voire une prise de risque. Voilà pourquoi les garçons aiment sauter, grimper, voir quelle vitesse ils peuvent atteindre à vélo, se donner des défis. Voilà pourquoi les hommes décident parfois des actions innovantes, voire risquées, que la femme a du mal à comprendre…

Enfin, l’homme a le désir de mettre sa force au service d’une femme. Il n’éprouve pas seulement le désir de mener un combat mais aussi le désir de se battre pour quelqu’un. Rien ne stimule autant le courage d’un homme que la femme qu’il aime. Il veut passer pour un héros à ses yeux.  Voilà pourquoi la plupart des choses hardies que les adolescents font servent à impressionner les filles.

Les désirs profonds du cœur masculin répondent admirablement à ceux du cœur féminin. En présence d’un homme bon, d’un homme fier d’être un homme, la femme se plaît à être femme. La force de l’homme permet à son cœur de femme de s’épanouir. En recherchant la femme, il met en relief sa beauté (physique et intérieure). Et en présence d’une femme authentique, l’homme est fier d’être homme. La beauté de la femme l’incite à bien assumer son rôle d’homme, à donner le meilleur de lui-même.

Bien sûr il ne faut pas schématiser de façon rigide. L’homme a besoin de se montrer tendre par moment, et la femme doit faire preuve d’une puissante détermination. Mais si l’homme n’est que tendresse et douceur, nous nous rendons compte d’une anomalie ; et si la femme se révèle uniquement sous des traits impétueux, nous sentons intuitivement qu’elle ne répond pas à sa vocation.

 

L’homme et la femme sont appelés à se donner dans leurs différences au service de l’aventure qui leur est donné de vivre : la vie. Chacun avec ses fragilités, ses faiblesses, ses blessures : la tendance de la femme, pour cacher sa vulnérabilité, à vouloir tout décider, à considérer qu’elle peut tout contrôler. La tendance pour l’homme à douter de ses capacités, notamment de sa capacité à être père, à négliger sa force ou au contraire à en abuser.

La destruction auprès des enfants des stéréotypes sexués qui rejoignent les désirs profonds du cœur masculin et féminin, et le traitement indifférencié des garçons et des filles, déconnecté de ces désirs, formeront en réalité « des êtres hybrides, psychologiquement diminués, complexés et pour beaucoup en révolte contre la société quand la puberté agira sur leurs sens » (Bernard Debré, député et médecin, blog).

Qu’on laisse nos fils devenir des hommes et nos filles devenir des femmes !