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Newsletter de VigiGender de mars 2015

La théorie du genre est enseignée dans les manuels de seconde de SES

La quasi-totalité des manuels de seconde de sciences économiques et sociales exposent sans équivoque la « théorie du genre », selon laquelle hommes et femmes ne seraient qu’une construction sociale, sans aucune part de nature.

Parents, parlez-en avec votre enfant et n’hésitez pas à demander à son professeur comment il compte traiter le chapitre concerné, intitulé « Comment devenons-nous des acteurs sociaux ? ».

Voir manuel Magnard : On ne nait pas femme, on le devient.

Voir cahier d’activités Magnard : Nait-on fille ou garçon ? page 1, page 2

Voir tous les manuels 
Extrait du manuel Magnard, qui montre un véritable mépris des parents et de notre nature sexuée : « Bref, tout cet ensemble de comportements différenciés [des parents], de stimulations, d’attentes, d’injonctions, de récompenses ou de désapprobations contribuent à forger peu à peu des identités de genre qui, pour n’avoir rien de naturel, finissent par coller à la peau des garçons et des filles comme une seconde nature ».

 

Plan égalité: les différences entre garçons et filles considérées comme des inégalités

Le plan égalité de Najat Vallaud-Belkacem part du principe que les différences entre garçons et filles sont des inégalités (différences de comportement, de centres d’intérêt, de choix de métier…autrement appelées « stéréotypes sexués »). Il vise donc à les remettre en cause dans l’esprit des élèves et invite les professeurs à les nier, au motif qu’elles seraient totalement construites par la société, l’éducation, sans aucune part de nature (postulat de la « théorie du genre »). L’égalité garçon-fille visée est une indifférenciation sociale des garçons et des filles, une « égalité identité » comme le disent les outils pour l’égalité (voir analyse ci-dessous). Ces outils et la formation des professeurs à la pédagogie de l' »égalité » sont les 2 composantes du plan égalité.

Cela est illustré par exemple par cet extrait des outils pour l’égalité : « Laisser faire, c’est laisser se jouer les déterminants qui font que, bien que la mixité soit la règle, filles et garçons se socialisent séparément ».

Voir notre analyse des outils pour l’égalité

Voir comment les outils ridiculisent les hommes

Si vous n’êtes pas d’accord avec cette vision de l’égalité, qui va beaucoup plus loin qu’une égalité en dignité et en droit, sachez que l’égalité filles-garçons devra être inscrite dans le projet d’établissement (établissements publics seuls concernés) et donc approuvée par le Conseil d’école (primaire) ou le Conseil d’administration (secondaire), où siègent les représentants de parents d’élèves. Toutefois, certaines associations de parents, comme la FCPE et la PEEP, étant favorables à la vision de l’égalité promue par le plan égalité, nous vous invitons à demander au directeur de vous informer de la manière dont l’égalité filles-garçons sera promue au sein de son établissement (voir exemple de courrier) et à lui exprimer votre avis directement.

A l’école, la véritable égalité garçons-filles n’est-elle pas que tous aient accès aux savoirs ? Or, aujourd’hui, les garçons ont en moyenne plus de difficultés à l’école que les filles et se retrouvent davantage en échec scolaire. Traiter ce problème, connu depuis de nombreuses années, est une nécessité pour atteindre la véritable égalité entre les garçons et les filles à l’école. Les medias commencent à donner la parole aux experts qui sonnent l’alarme et plus uniquement à ceux qui veulent déconstruire les stéréotypes masculins et féminins (voir reportage France 2).

 

Des différences cognitives entre hommes et femmes confirmées par le CNRS

Le CNRS et l’INSERM confirment l’existence de différences cérébrales et cognitives entre les hommes et les femmes:

  • Les hommes ont en moyenne plus de capacité que les femmes en rotation mentale dans l’espace (max), pour viser, lancer, juger de l’orientation de lignes, pour le raisonnement mathématique
  • Les femmes ont en moyenne plus de capacité que les hommes en empathie (max), pour juger de similarités visuelles entre dessins, retenir la localisation de différents objets dans des scènes complexes, pour les tâches verbales, la motricité fine, le calcul mathématique (arithmétique)

Ces différences sont liées notamment aux différences hormonales.
Voir vidéo du CNRS et synthèse de la conférence

Voir extrait de la vidéo sur l’empathie de l’INSERM
Voici ce que dit Franck Ramus du CNRS :
« Affirmer que les hommes et les femmes sont égaux en tous points et qu’il n’existe aucune différence est une stratégie risquée. On sait déjà que c’est une stratégie fondée sur du sable.

Les bonnes raisons de lutter contre les discriminations c’est l‘égalité des droits, qui ne requiert pas l’égalité en tous points des individus. »

 

 

VigiGender – www.vigi-gender.fr

VigiGender est un collectif de parents créé en 2013 pour promouvoir une école excluant le Gender comme fondement des programmes, des activités et de la pédagogie.