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Le plan d’action pour l’égalité filles-garçons à l’école

Le plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons à l’école a été lancé le 25 novembre 2014 (voir en bas de la page en lien) et diffusé aux académies et écoles à travers la circulaire du 20 janvier 2015. Il est présenté comme une amplification de l’ABCD de l’égalité (voir comparaison), expérimentation menée en 2013-2014 dans 600 classes de primaire.

Par rapport à l’ABCD de l’égalité, ce plan est élargi à toutes les écoles, collèges et lycées publics. Il est composé d’outils pour l’égalité et d’un plan de formation de tous les professeurs (module de formation non publié à ce jour).

Voir analyse détaillée des outils pour l’égalité filles-garçons

Les objectifs du plan égalité sont les mêmes que pour l’ABCD de l’égalité: enseigner une culture de l’égalité entre les filles et les garçons. Mais l’égalité recherchée est fondée sur le postulat idéologique que toutes les différences sociales entre les garçons et les filles (hommes et femmes) sont construites par la société, sans aucune part d’inné, notamment dans les centres d’intérêt. Il suffirait donc de les supprimer pour arriver à l’égalité visée, qui n’est autre que l’égalité réelle, soit l’indifférenciation, et pas simplement l’égalité de dignité et de droit. L’école devrait ainsi participer à la déconstruction des stéréotypes sexués dans la tête des enfants (brouillage du masculin et du féminin) et enseigner à des enfants neutres (asexués).

Par exemple, dans les outils du plan égalité, il est proposé ceci« un travail autour de la question : « Les métiers ont-ils un sexe ? » serait très pertinent afin de mettre en exergue les différentes professions qui, à l’heure actuelle, sont davantage « masculines » et d’autres davantage « féminines ». L’objectif est ici d’amener les élèves à réfléchir sur le phénomène de «féminisation » ou non de certains métiers en le déconstruisant et en pointant le fait qu’il s’agit de constructions culturelles. Les exemples des métiers médicaux, de l’enseignement ou du droit sont ici édifiants : les hommes ont longtemps été surreprésentés alors que le phénomène s’inverse aujourd’hui ». Il n’est pas envisagé un seul instant d’aborder la question de savoir si cette féminisation n’est pas due en grande partie à l’augmentation du nombre de femmes qui travaillent et au fait que les femmes sont par nature plus attirées que les hommes par les métiers directement au service des personnes.

Important: L’égalité filles-garçons devra être inscrite au projet d’établissement (écoles publiques) et donc approuvée par le Conseil d’école (primaire) ou le Conseil d’administration (secondaire). Par conséquent, en tant que parents, il est important de vous informer auprès des professeurs/chefs d’établissement sur la promotion de l’égalité (voir exemple de courrier) et de faire connaître votre position aux parents délégués. Ces derniers, qui siègent dans les conseils, pourront exprimer le désaccord des parents sur tel ou tel outil proposé par le plan égalité. Mais beaucoup d’associations de parents d’élèves sont favorables à ces outils. Elles ne représenteront donc pas forcément votre avis. Dans ce cas, formulez-le directement auprès du Directeur.

Pour les écoles privées sous contrat, le plan égalité n’est pas applicable car ce n’est pas un programme mais un dispositif. Par contre, pour les professeurs en activité, ils pourront se voir proposer une formation continue sur l’égalité. Quant aux futurs professeurs qui exerceront dans le privé, il semble qu’ils ne seront pas formés à la pédagogie de l' »égalité ».

En revanche, il faudra être vigilants sur la modification des programmes qui est en cours (rentrée 2015 pour la maternelle (voir projet) – rentrée 2016 pour l’élémentaire et le collège) et qui pourrait intégrer l’égalité garçons-filles dans toutes les disciplines. Une telle modification s’appliquerait à toutes les écoles, privées sous contrat comme publiques.