
Cours à la Sorbonne sur la construction du genre et de la sexualité
La Sorbonne (USPC) propose une formation certifiante Genre donnée au sein de la Cité du Genre, qui « rassemble les enseignements et la recherche développés au sein des établissements de USPC, autour des questions de Genre ».
Voici la Liste des enseignements donnés dans ce cadre, montrant clairement qu’il s’agit d’une approche idéologique du genre comme construction des rôles sexués supposée sans lien aucun avec la différence sexuée.
Où l’on apprend que les différences hommes-femmes et la sexualité sont une construction sociale, et même que la femme est façonnée petite par sélection artificielle par les sociétés patriarcales !
Par exemple :
Genre et écriture littéraire/Introduction aux théories du genre et des sexualités
Initiation aux théories contemporaines sur la différence sexuelle, le genre et les sexualités et approche de ces questions dans des œuvres littéraires. Il s’agit de réfléchir aux modes de construction sociale et linguistique du genre et de la sexualité, tout en prolongeant la critique de la domination masculine et du masculin universel par les féminismes et les pensées de la postmodernité.
Créer des êtres à son usage : chiens et femmes
Etude comparée de la zootechnie canine et de la construction physique des caractéristiques féminines. Comment les sociétés patriarcales façonnent-elles physiquement, par sélection artificielle, des chiens adaptés à un usage humain précis et des femmes plus petites, très mal adaptées en revanche à l’usage reproductif auquel on les destine ?
Perspectives historiques et sociologiques sur le genre et l’école
Après une séance consacrée à la mise à distance de la dimension « naturelle » des différences sexuées, les cours relevant de la perspective sociologique présentent les résultats de recherches articulant inégalités de genre et inégalités d’appartenance sociale. Celle-ci permettent d’éclairer à la fois la meilleure réussite scolaire des filles (depuis les années 1970) à l’école élémentaire et au collège (en interrogeant la construction sociale de rapports à la culture écrite et aux contraintes scolaires sexuellement différenciés) et leur orientation dans des filières de formation dominées à partir du lycée. [ndlr : n’est-ce pas là le vrai sexisme : dénigrer les filières choisies librement par les femmes (médico-social, enseignement…) ?]