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Tomboy

L’école au cinéma (ou Collège au cinéma) est un programme optionnel qui peut être choisi par un établissement scolaire. Dans ce cadre, l’Education nationale donne une liste de films. Parmi les 60 films proposés figure le film Tomboy.

La programmation d’une année scolaire est décidée par l’académie à partir de cette liste.

Pour l’année 2014-2015, seule l’académie de Reims a retenu ce film, pour les collégiens. Voir le détail de la programmation par académie ici.

En un an, 48 000 enfants ont vu ce film dans ce cadre. Depuis la rentrée 2013, de plus en plus d’établissements, publics comme privés, choisissent de diffuser ce film, sans que les parents en soient toujours informés. Des parents se sont opposés non sans mal à sa diffusion (voir Témoignages).

Il s’agit de l’histoire d’une fille de 10 ans qui, à l’occasion d’un déménagement, se fait passer pour un garçon et a une aventure amoureuse avec une fille. Ce film met déjà mal à l’aise les adultes. Et on le fait voir aux enfants, ce dès 7 ans ? Après l’avoir vu, certains enfants sont choqués et ont besoin d’un soutien psychologique.

En février 2011, lors de la Berlinale 2011, Tomboy obtient le Prix du jury aux Teddy Awards, prix récompensant les films traitant de sujets LGBT.

Un document est mis à disposition des professeurs pour analyser le film avec les enfants. Voici un extrait: « Tomboy rappelle une évidence : on ne choisit pas son sexe à la naissance, on en hérite, tout comme son prénom. À partir de là, chacun se construit son identité entre sexualité biologique et sexualité psychique, avec les variantes selon les apparences (vêtements, coupe de cheveux) et le comportement (manières, attitude), distribué selon les codes et les convenances de cette répartition. Là aussi, entre le sexe organique ou génétique et la distribution des rôles entre masculin et féminin, il y a une latitude, une marge de jeu, modulée par l’éducation, l’environnement, les modèles qui vous inspirent et qu’on désire imiter. »

La réalisatrice confie à TV5 Monde : « Je voulais pouvoir faire un film qui milite à un endroit où ça allait fonctionner, où je n’allais pas m’adresser à des gens déjà convaincus, parce qu’il y a une promesse de cinéma derrière. J’ai le souci de ces équilibres : il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques ».

Elle ajoute même être « en faveur de ces enseignements [de la théorie du genre]. Je trouve même ça fou qu’il y ait une polémique ! Il y avait urgence à légiférer sur le sujet. Et c’est important que ça soit à l’école que ça se passe : le plus tôt le mieux ».

Voir analyse complète du film

Voir analyse du film par trois pédopsychiatres

Voir extrait 1 et extrait 2

Voici ce que l’académie de Bordeaux propose comme outil pédagogique pour analyser le film. Il est notamment suggéré que les filles essayent de parler avec la voix grave et les garçons avec une voix aiguë. (document 1 et document 2).