
La transparence promise par Madame Vallaud-Belkacem est déjà mise à l’épreuve
Alors que Madame Vallaud-Belkacem prône depuis ce matin la transparence sur l’égalité filles-garçons à l’école, les faits (têtus vous nous l’accorderez) nous montrent une nouvelle fois un exemple de l’incursion du genre à l’Ecole : Lors du congrès sur les « études de genre » prévu du 3 au 5 septembre à Lyon sera présenté un projet « égalité filles-garçons » d’un collège lyonnais, dans le cadre d’un des axes du congrès intitulé « Introduire le genre en éducation. Des outils pour agir ».
Est-il normal que ce collège lyonnais présente un projet « égalité filles-garçons » ouvertement basé sur le « genre » alors même que ce concept pose de nombreuses questions depuis des mois au sein de la communauté éducative et au sein des familles ? Nous répètera-t-on encore une fois que le genre n’est pas au fondement du plan égalité filles-garçons au niveau national ? La transparence de la ministre de l’Education est-elle seulement un mot ? Les parents attendent des actes. L’ecole publique a besoin d’apaisement et non de militantisme !
Voir le programme du congrès sur les « études de genre »
Si vous voulez agir à Lyon, contactez : comite69@vigi-gender.fr
Les « études de genre » sont des études fondées sur un postulat idéologique affirmant que toutes les différences entre les hommes et les femmes (comportements, métiers, centres d’intérêt…) sont le pur produit d’une construction sociale, sans aucune influence du corps sexué. Ce postulat (ou parti pris) est exposé au dos du livre destiné aux professeurs intitulé « Introduction aux études sur le genre » aux éditions de Boeck: « Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l’ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre: les différences systématiques entre les femmes et les hommes sont le résultat d’une construction sociale et non pas le produit d’un déterminisme biologique ».
Rappelons que la Norvège, après la diffusion d’un reportage ayant mis en évidence que les « études de genre » étaient basées sur un postulat idéologique, donc non démontré, a supprimé en 2011 toute subvention à ces études. L’institut de recherche sur le genre a dû fermer.