Les futurs professeurs invités à se former sur le genre
L’ensemble des étudiants et formateurs de l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation de Lille (ESPE) ont été invités par cette Ecole à participer à la Journée d’étude NoREVES organisée le 1er octobre par l’Equipe Lilloise Genre et Sociétés (ELIGES).
Le projet NoREVES, Normes de genre et Réception de la Valeur Egalité des sexes, est un « projet chercheur citoyen financé par la Région Nord Pas de Calais ».
Le thème de cette journée est « Comment éduquer à l’égalité des sexes pendant la petite enfance et l’enfance? ».
On notera parmi les intervenants de cette journée:
– L’inspection générale des affaires sociales, qui a dit dans son rapport sur l’égalité garçon-fille dans la petite enfance (page 4) qu’il fallait une éducation à l’égalité « dès la naissance », tout en déplorant que « nombre d’enfants de cette tranche d’âge [0-3 ans] sont élevés quasi exclusivement par leurs parents ou un membre de leur famille et « échappent » ainsi à l’influence d’une action publique ».
Elle répondait par là à une préoccupation de Najat Vallaud-Belkacem dans sa lettre de mission fournie en annexe du rapport (page 79) : « La cible des enfants de moins de trois ans se doit d’être au cœur des préoccupations des politiques publiques dans la mesure où les assignations à identité sexuée se jouent très précocement ».
– Nicole Abar, anciennement chargée de mission sur l’ABCD de l’égalité à l’Education nationale, dispositif expérimental fondé sur le concept idéologique de genre
– Le planning familial, qui se revendique association féministe militante
L’affiche et le programme de cette journée d’étude révèlent à eux seuls son caractère militant.
Voici le livre donné aux personnes en formation lors de la journée d’étude.
Doit-on en déduire que l’avenir de l’Ecole est militant ? Que l’Ecole ne sera donc ouverte qu’à ceux qui partagent de tels concepts flous et contestés ? Comment les parents seront-ils avertis que dans la crèche ou l’école de leur enfant interviennent des professionnels formés au concept de genre et donc à l’égalité qui en résulte, c’est-à-dire l’indifférenciation des sexes ?
Quelle sera la transparence de la part du Gouvernement ? De la part d’institutions chargées de la garde des jeunes enfants ? De la part des écoles ?
Tout cela montre encore une fois que la neutralité de l’école est de plus en plus menacée. Il revient aux parents et aux enseignants de la préserver, par une prise de position contre le genre à l’école bienveillante mais ferme.