L’idéologie du genre en seconde par lavage de cerveau, c’est maintenant en SES
Le programme de seconde en Sciences économiques et sociales, daté d’avril 2010, prévoit un chapitre intitulé : « Comment devenons-nous des acteurs sociaux ? ».
Les indications à l’usage du professeur mentionnent : « On montrera que la famille et l’école jouent chacune un rôle spécifique dans le processus de socialisation des jeunes. On prendra en compte le caractère différencié de ce processus en fonction du genre et du milieu social. »
Lorsqu’on découvre le traitement de ce chapitre par les livres Hachette (éd. 2014), Magnard (2010) (page 1, page 2), Nathan (page1, page2) et Hatier (ed. 2014), on se trouve devant un véritable lavage de cerveau. Le chapitre intitulé « On ne nait pas femme, on le devient », du manuel Magnard, donne déjà la réponse avant d’avoir posé la question ! L’objectif de ce manuel est de « montrer que les rôles sociaux sont construits« .
Quant au cahier d’activités Magnard, il pose carrément la question : « Nait-on fille ou garçon? » (page 1, page 2).
Dans ces manuels, seuls des textes pro-genre sont proposés, au mieux, au pire des textes mettant carrément en cause l’existence de la différence sexuelle !
Evidemment les parents (et même les enseignants pour Hatier) sont présentés comme les inconscients responsables de la socialisation différenciée des garçons et des filles, puisque il est supposé qu’en nous il n’y a rien qui relève de la nature.
On citera parmi les auteurs des textes Florence Dupont, pour qui la « famille nucléaire » est « obsolète » et surtout « étouffante et répressive » (voir article du Monde), Christine Mennesson et ses recherches sur « la construction du genre », le marxiste Christian Baudelot, enfin Véronique Rouyer, conceptrice de l’ABCD de l’égalité, pour qui les personnes qui croient encore que les différences entre les sexes s’expliquent en partie par le biologique ont des « croyances essentialistes ».
Dans les quatre ouvrages, un seul point de vue est développé, ce qu’on peut appeler la pensée unique. Au professeur de donner aux élèves les outils pour mettre en question cette pensée. Combien seront-ils à le faire?
On consultera avec intérêt le manuel édité par Bordas (page 1, page 2, page 3), qui propose sur les mêmes sujets un débat beaucoup plus ouvert et éloigné de l’idéologie, suscitant la réflexion par des questions posées sans véritable parti pris.
En 1ère ES, le livre Nathan de 2011 présente les 2 points de vue: des textes pro-gender (Doc 5 et 6) et un texte (doc 4) disant que nous ne sommes pas que culture, mais nature et culture, et faisant état d’expériences scientifiques le prouvant!
Nota: Les pages nous ont été envoyées par des parents ou élèves vigilants.