• Stop au Gender à l’Ecole. Parents et enseignants ensemble pour
    le respect de l'identité et de l'intimité des enfants.

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La lutte contre les stéréotypes

Qu’est-ce qu’un stéréotype ?

Pourquoi le Gender veut-il déconstruire les stéréotypes ?

Les conséquences de la déconstruction des stéréotypes chez les enfants

La vision de l’Education Nationale sur les stéréotypes

 

 Qu’est-ce qu’un stéréotype ?

Les stéréotypes sont des « croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles, généralement des traits de personnalité mais souvent aussi des comportements, d’un groupe de personnes » (Leyens, Yzerbyt et Shadron (1994)). (exemple : les hommes ont les cheveux courts, les garçons aiment jouer à des jeux d’armes, les femmes aiment prendre soin des personnes…).

Le stéréotype est un processus de raisonnement indispensable. Il repose sur la catégorisation des faits et des comportements, qui est un mécanisme fondamental du traitement de l’information. Pour Bourhis et Gagnon (2006), c’est « à l’aide de cet outil cognitif, [que] nous découpons, classifions et organisons notre environnement physique et social ».

Toute vie sociale suppose des stéréotypes ; c’est utile, c’est sain, c’est inévitable.

Il est impossible de démontrer que les stéréotypes sexués (masculin et féminin) sont une pure construction culturelle sans aucune influence du corps sexué. (p. ex: l’instinct maternel; le goût pour le combat chez l’homme).

Les stéréotypes sexués nous apprennent à devenir ce que nous sommes, homme ou femme, et à comprendre la différence sexuelle.

Je nais homme et je dois apprendre ce qu’est être un homme, ou je nais femme et je dois apprendre ce qu’est être une femme.

Toutes les cultures sont habitées par des stéréotypes sexués (éducation, histoire, traditions, littérature, langage…). La différence des sexes, loin d’être négligeable, est la matrice du développement de la culture.

Chacun reste libre de se conformer à un stéréotype ou non (ex: une fille peut être pompier ; un garçon n’est pas obligé de jouer au foot).

Chacun doit respecter le choix de l’autre de se conformer ou non à un stéréotype.

Ce qu’il faut éviter, c’est le préjugé: avoir un jugement négatif sur un groupe de personnes (racisme, sexisme…) ou une personne appartenant à une catégorie.

Il faut apprendre aux garçons et aux filles à se respecter mutuellement, tels qu’ils sont avec leurs différences.

 

Pourquoi le Gender veut-il déconstruire les stéréotypes ?

Le Gender lutte contre les stéréotypes sexués au motif que ce serait la société qui imposerait des comportements sexués dominants, rejetant les orientations minoritaires. Les stéréotypes sexués nous enfermeraient dans des comportements prédéterminés, jusqu’à devenir aliénants.

La « déconstruction des stéréotypes de genre », objectif du programme ABCD de l’égalité expérimenté depuis novembre dans certaines classes, sert en fait à masquer une destruction de l’identité sexuelle des enfants pour qu’ils ne deviennent ni homme, ni femme, au prétexte de leur permettre plus tard de choisir leur orientation sexuelle, car alors ils ne seront plus « conditionnés » par la société dans la différence des sexes.

« L’Ecole prépare des citoyens libres, émancipés, autonomes, égaux, libres de choisir leur orientation sexuelle » (député PS Eduardo Rihan-Cypel sur BFM TV le 31 janvier 2014)

C’est ainsi que l’Etat commence à supprimer les livres véhiculant des stéréotypes sexués à l’école et dans les crèches (et dans les bibliothèques municipales) pour en introduire de nouveaux « Gender compatibles ». Le cinéma, l’art, la littérature, la publicité…vont être envahis des nouveaux stéréotypes conformes au Gender (voir modes de diffusion du Gender).

Les conséquences de la déconstruction des stéréotypes chez les enfants

Sans le stéréotype sexué, le monde environnant serait insensé et incompréhensible pour l’enfant. Il n’aurait pas de référence du masculin et du féminin et devrait donc se construire tout seul.

Déconstruire les stéréotypes sexués, c’est comme si, de peur d’empoisonner un enfant, on s’abstenait de l’alimenter. « Si l’enfant n’est plus alimenté des ingrédients nécessaires à définir son identité, à la raison qu’il demeure libre de le faire, il en est de fait dépouillé » (Christian Flavigny, pédopsychiatre, La Querelle du genre p. 158).

Les différences sont bien là et on va interdire à l’enfant de penser, de nommer la réalité. Cela mènera aux troubles psychiques et aux troubles de l’apprentissage. Il y a donc un danger intellectuel à priver l’enfant de la reconnaissance des différences.

Enfin, cette « lutte contre les stéréotypes » revient à apprendre aux enfants qu’il n’y a finalement aucune norme, « je fais ce que je veux ». C’est anti-éducatif.

La vision de l’Education Nationale sur les stéréotypes

« Les stéréotypes sont des représentations simplifiées, déformées, des idées préconçues, des croyances largement partagées que l’on associe à un groupe de personnes. Un stéréotype sexiste correspond à l’attribution de caractéristiques à une personne en fonction de son sexe. Il contribue le plus souvent à enfermer l’autre sexe dans des schémas limités, voire dégradants. » (Extrait du Mémento à destination des chefs d’établissement d’Ile de France)

 On déduit de cette définition que l’Education Nationale considère que la majorité des personnes sont jugées incapables d’avoir une vision juste et d’agir librement. Les stéréotypes sont considérés comme aliénants.

C’est pourquoi les idéologues du genre sont là pour reformater la vision, construire la nouvelle norme de l’individu neutre, en commençant par détruire les stéréotypes auprès des enfants.

Ainsi, l’Education Nationale va former les enseignants pour leur faire prendre conscience que les stéréotypes sont un problème. C’est simple : S’il y a de la résistance parmi les enseignants à considérer qu’il y a un problème, c’est tout simplement parce qu’ils vivent entourés de stéréotypes depuis qu’ils sont petits, et donc ils ne voient pas le problème. Regardez cet extrait d’une formation des formateurs des enseignants à l’ABCD de l’égalité, où le formateur explique qu’il n’y a pas de consensus sur le diagnostic et qu’une résistance se manifeste chez les enseignants, dont il va falloir changer la vision (vidéo intégrale consultable sur le site de l’ABCD de l’égalité).