• Stop au Gender à l’Ecole. Parents et enseignants ensemble pour
    le respect de l'identité et de l'intimité des enfants.

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Les modes de diffusion du gender

Introduction

Le Gender : une idéologie totalitaire

…et qui avance masquée.

Pour combien de temps ?

Les lieux de diffusion du Gender

 

Introduction

Pour arriver à la société du genre, il faut supprimer toute différence de comportement, de centre d’intérêt, de rôle entre les hommes et les femmes.

Il s’agit donc de promouvoir une « égalité » entre les hommes et les femmes qui correspond en réalité à une indifférenciation : l’homme et la femme deviennent identiques et interchangeables.

Pour cela, il faut :

Eduquer de manière indifférenciée les garçons et des filles

« Déconstruire » les stéréotypes sexués (voir lutte contre les stéréotypes)

Lutter contre l’homophobie, en présentant toutes les pratiques sexuelles comme équivalentes

Le Gender est une idéologie totalitaire…

Les adeptes du Gender jugent que les citoyens ordinaires ne sont pas éclairés, car ils sont enfermés dans des schémas « du passé ».

L’Etat doit se substituer à eux, pour remplacer les normes sociales anciennes par « un ordre nouveau »

Ainsi l’Etat prend en main de manière énergique :

– le domaine éducatif, pour « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » (Vincent Peillon, JDD, sept 2012)

Il est ainsi prévu d’arracher l’enfant à sa famille le plus tôt possible :  « D’ici 2015, le ministère de l’éducation nationale développera la scolarisation des moins de 3 ans, en particulier dans les secteurs de l’éducation prioritaire et dans les secteurs ruraux isolés » (voir Comité interministériel aux droits des femmes – 30 nov 2012)

– toutes les institutions et organisations où se rencontrent des individus différents (ex: mariage, entreprises)

Des lois, des règlements et de nouveaux programmes créent le nouveau monde du genre.

… et qui avance masquée

Le mot genre est utilisé partout sans définition précise. De plus en plus de textes officiels utilisent ce mot à la place du mot sexe.

La Commission générale de terminologie et de néologie considère que « la substitution de “genre” à « sexe » ne répond pas à un besoin linguistique et l’extension de sens du mot “genre” ne se justifie pas en français ».

Adopté de manière douce pour différencier les hommes et les femmes (genre masculin et genre féminin), il suffira ensuite d’élargir son sens pour englober le genre neutre (déjà adopté en Australie) et enfin désigner l’orientation sexuelle.

Pour combien de temps ?

La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme préconise de remplacer la mention du sexe dans l’Etat Civil par « l’identité de genre »

Le 8 janvier 2013, Christiane Taubira, ministre de la Justice et Nadjat Vallaud Belkacem, ministre aux droits des femmes, ont saisi pour avis la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH). La saisine portait sur la définition et la place de « l’identité de genre » dans le droit français et les conditions de modification de la mention de sexe dans l’état-civil.

Dans son avis du 27 juin 2013, « la CNCDH a retenu le principe de l’introduction dans la loi du critère d’ « identité de genre » ».

Ainsi, la CNCDH estime que la législation française doit être refondue pour remplacer l’identité sexuelle (masculin ou féminin) par « l’identité de genre ». Pour la CNCDH, « la notion d’identité de genre se réfère à une expérience intime et personnelle qui est indépendante de la morphologie des personnes », ou encore « l’identité de genre » renvoie uniquement à une perception et à un vécu intimes de soi déconnectés des déterminations physiologiques ».

La CNDH se déclare également en faveur d’un « processus de changement de sexe à l’état-civil », sans être obligé de recourir à un quelconque traitement médical ou à la mise en conformité de son corps avec son identité de genre. Ainsi par exemple, une femme pourrait demander à être reconnu en tant qu’homme et obtenir des papiers d’identité mentionnant son genre masculin, tout en demeurant biologiquement une femme. Un époux pourrait ainsi être mère. C’est déjà le cas en Argentine.

Pour rendre cet avis, la CNDH ne s’est entourée que de représentants du lobby LGBT au mépris de la démarche contradictoire indispensable à la réflexion et conforme aux règles de base de la démocratie. L’ensemble des intervenants sont, à une exception près, des leaders pro-genre : à vingt ils veulent changer la société. La manipulation ne s’arrête malheureusement pas là (voir enquête).

 

Les lieux de diffusion du Gender (liste non exhaustive)

Les instances internationales (ONU, Europe)

Le genre, sous l’action des groupes de pression (lobbies) du genre (féminins et LGBT), apparaît pour la première fois à l’ONU au sommet mondial de la femme à Pékin en 1995 : « Le genre se réfère aux relations entre hommes et femmes basées sur des rôles socialement définis que l’on assigne à l’un ou l’autre sexe. »

En 2011, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe précise que le genre désigne : « les rôles, les comportements, les activités et les attributions socialement construits, qu’une société donnée considère comme appropriés pour les femmes et les hommes ».

Il y aurait donc autant de genres que de sociétés.

Les programmes politiques

Programme de François HOLLANDE proposition 26: « Pour assurer l’égalité des genres et des familles, nous ouvrirons pour tous les couples le droit au mariage, à l’adoption et à l’accès à l’assistance médicale à la procréation ».

Les décisions et actions gouvernementales

Voir documents de référence , site du ministère du droit des femmes, exemple du site du Service Civique

Tout le programme du Gouvernement pour diffuser le Gender dans toute la société est donné dans le Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre , du 31 octobre 2012.

Toute la société sera touchée : police, magistrats, enseignants, Ecole, enseignement supérieur, fonction publique, culture, politique familiale, santé, personnes âgées, Etat civil…

Un bilan intermédiaire de ce programme a été établi en mai 2013. Ce bilan précise en particulier : « L’action du Gouvernement ne se limite pas à nos frontières : la France mènera, comme l’a affirmé le président de la République à la tribune des Nations unies, un combat historique pour les droits des personnes LGBT dans le monde ».

Cela confirme bien que nous ne sommes plus dans une société constituée d’hommes et de femmes. L’Homme est réduit à son orientation sexuelle, base du droit et de l’égalité.

Les collectivités locales

Exemples :

L’Institut Emilie du Châtelet (IEC), créé en 2006 sous l’impulsion du Conseil régional d’Ile de France, pilote depuis 2012 le pôle Genre du Domaine d’Intérêt Majeur (DIM) « Genre, Inégalités, discrimination » (18 établissements, 11 laboratoires, 200 chercheurs), financé par le Conseil Régional. Le soutien régional, dans le cadre des DIM, permet le financement d’allocations de recherche, de manifestations scientifiques…
Bilan 2006-2012 : 6,2 millions d’euros de crédits régionaux – 2011 : 0,9 million, 2012 : 1,2million ; 2013 : 1,3 million

L’IEC a lancé un appel à projets  : allocations doctorales et post-doctorales; manifestations scientifiques Genre/Discriminations (clôture le 4 février 2014).

La Région Ile de France financera ainsi des thèses comme celle-ci, financée en 2010: « Altérités de genre: migrantes lesbiennes entre pratiques politiques, vies subversives et oppression sen Italie. Comparaison Palerme et Vérone« 

Le Conseil général de l’Essonne conditionne les aides départementales pour les investissements à la signature d’un « appel des 100 », qui est un appel clairement fondé sur le Gender.

Le Conseil régional d’Ile de France a attribué 205 000 € de subventions en juillet 2013 à trois associations intervenant dans les écoles pour l’égalité garçon-fille et la lutte contre les discriminations (Citoyenneté jeunesse, Femmes solidaires, Ligue de l’enseignement).

Extrait du procès-verbal du Conseil Régional sur le dispositif « Jeunes pour l’égalité ».

L’intervention de ces associations a pour but notamment de :

– « Lutter contre les préjugés sexistes et les stéréotypes à l’origine de discriminations et de violences : les représentations machistes, l’image de la femme-objet, l’homophobie, etc. »

– « Faire apparaître (puis déconstruire) les représentations et les images liées à la culture et à l’éducation et de montrer comment elles participent à la construction des préjugés et de l’inégalité. » « Les projets visent également à faire prendre conscience des rôles sociaux attribués en fonction du sexe et ainsi, apprendre à distinguer la question du genre de celle du sexe : qu’est-ce qu’être fille/garçon ? Qu’est-ce que le féminin/masculin, dans notre société et ailleurs ? »

Il est prévu par exemple, sur le temps scolaire, « la rédaction, le tournage et le montage de scénettes comiques sur deux thématiques :

– Les stéréotypes liés au genre

– Orientation sexuelle et discrimination ».

Les entreprises

La loi du 27 janvier 2011 oblige les entreprises cotées en bourse et les entreprises publiques à respecter un quota de femmes dans les Conseils d’administration (40% en 2017). Par ailleurs, toutes les grandes entreprises sont soumises à un palmarès en fonction de la féminisation des instances dirigeantes, signe d’une véritable pression exercée sur les entreprises.

Comment une femme nommée aujourd’hui à un poste de dirigeant dans ces entreprises ne peut-elle pas être habitée par cette question : suis-je nommée pour mes compétences et mes qualités ou parce que je suis une femme ? Une telle quête de l’égalité est en réalité un manque de respect non seulement de la femme, mais aussi de l’homme.

Certaines entreprises apportent leur soutien à des actions fondées sur le genre, par exemple par des journées sur la diversité, dans leur publicité ou par un financement. Par exemple, GDF Suez soutient le Programme de Recherche et d’Enseignement des Savoirs sur le Genre (PRESAGE) développé par Sciences Po (voir détail).

Des entreprises ont signé une charte d’engagement LGBT. Dans cette charte, les personnes ne sont plus des hommes et des femmes mais des LGBT.

La recherche

En 2012, les recherches sur le genre concernent en France 1970 chercheurs travaillant dans 35 universités, institutions et écoles coordonnées par le GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique-Institut du Genre) au CNRS. Parmi ces chercheurs, 97% sont issus des Sciences Humaines et Sociales, la Biologie ne représentant que 2% et les Sciences & Technologie 1%.

Le rapport « orientations stratégiques pour les recherches sur le genre » fait 20 propositions concrètes pour développer les recherches et les publications sur le genre, enseigner le genre aux étudiants professeurs, développer des formations sur le genre pour la société civile, généraliser l’usage d’une langue non-sexiste (donc indiquant le masculin et le féminin à tous les mots relatifs à une fonction), etc.

L’enseignement supérieur

Des enseignements fondés sur le genre sont dispensés à l’Institut d’Etudes politiques de Paris (Sciences Po), à la Sorbonne depuis 10 ans, dans les Grandes Ecoles et à l’Université.

A l’Université, les étudiants ont droit à tous les niveaux de licence et de master à des enseignements de genre, plus ou moins facultatifs – il est par conséquent difficile d’y échapper. Le nombre de travaux d’étudiants (mémoires de master, thèses) ayant trait au genre connaît une inflation nette, phénomène qui reflète un nivellement de la pensée (tout le monde fait la même chose et dit la même chose) et une absence d’esprit critique étonnante (c’est le résultat d’un conformisme). Le résultat obtenu constitue une négation de la pensée puisque la conclusion de la recherche est énoncée en même temps que ses prémisses. Et l’Europe travaille activement à cette dégradation (voir mail envoyé par la commission Européenne aux universités françaises via le ministère de l’Enseignement et de la recherche). C’est l’ensemble du système éducatif qui est donc soumis à une pression inédite et en tout cas incompatible avec l’indépendance de la pensée et de la recherche que l’université prétend pour sa part représenter et défendre.

Depuis 2010, une initiative étudiante intitulée « Queer Week » a vu le jour à Sciences-Po : semaine consacrée aux questions sur le genre et la sexualité.

« En 2012, la 3ème édition de la « Queer Week » nous interroge sur le discours dominant du genre et de la sexualité et son impact sur notre identité dans ce qu’elle a de plus intime. A travers des conférences, des projections cinématographiques et des ateliers, la Queer Week vous propose de vous confronter aux différences et à une pensée alternative sur ce qui nous définit.

Quatre jours pour se questionner sur nous‐mêmes et notre rapport aux autres. Cette année, le Programme Presage dédié à la Recherche et à l’Enseignement des SAvoirs sur le GEnre à Sciences Po, collabore avec ce qui, depuis 2010, est une initiative étudiante unique.»

Le programme Présage est soutenu par GDF Suez depuis septembre 2011 pour 3 ans.

Au  programme de la quatrième Queer Week (2013) se trouvait un atelier « Drag King » organisé par l’« artiste burlesque et queer » Louise de Ville, qui consiste à apprendre à jouer les mâles dominants en jouant sur la règle des trois B :
– Banding : « se bander les seins » pour faire disparaître ces excroissances gênantes et déterministes.
– Barbe : « utiliser le matériel féminin pour se masculiniser, le mascara devenant ainsi du « man-scara » (sic).
– Bite : « se munir d’un gode pour jouer les mâles, les vrais ! ».

Voici la pensée d’un professeur de Sciences-Po:

« Revendiquer l’égalité de tous les individus quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle c’est déconstruire la complémentarité des sexes et donc reconstruire de nouveaux fondements républicains« . « Il s’agit donc de déconstruire la complémentarité des sexes pour transformer en profondeur la société. » (Réjane Sénac, chercheure au CNRS affectée au Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF), enseignante à Sciences-Po Paris et à l’université Sorbonne Nouvelle –Paris 3, source rapport du SNUipp, page 24-25).

La formation des enseignants
L’Ecole
Les établissements de la petite enfance

Le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur l’égalité entre les filles et les garçons dans les modes d’accueil de la petite enfance explique en quoi les stéréotypes sexués sont un obstacle à l’égalité, en tant que « systèmes de représentations qui assignent hommes et femmes à des comportements sexués, dits masculins et féminins, en quelque sorte prédéterminés ».

Sur la base d’un tel présupposé idéologique, il ne faut pas s’étonner que toutes les mesures proposées visent « à déconstruire les stéréotypes de genre » « dès le plus jeune âge », pour « déconstruire l’idéologie de la complémentarité » homme-femme.

Voir la note d’accompagnement du rapport donnée aux professionnels de la petite enfance.

Pour faire suite à ce rapport, la Mairie de Paris a lancé un appel d’offres en juin 2013 pour évaluer la manière dont l’égalité entre les garçons et les filles est prise en compte dans les établissements de la petite enfance, en particulier dans le comportement des personnels encadrants et dans la gestion de l’espace par les enfants.

Inspirée du modèle suédois, la crèche Bourdarias, à Saint-Ouen, ne fait pas la différence entre filles et garçons au nom du combat contre les « stéréotypes». Depuis avril 2009, les équipes de la crèche, formées avec un spécialiste suédois, pratiquent cette pédagogie abusivement nommée ‘active égalitaire’ . Par conséquent, les petites filles ne sont pas encouragées à jouer à la poupée et les petits garçons au bricolage, « on préfère plutôt encourager les pratiques inverses, quitte à pousser les enfants à aller contre leurs envies”.

Une expérience qui intéresse le gouvernement. Najat Vallaud-Belkacem, ministre pour le Droit des femmes, et Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, s’y sont rendues en septembre 2012 pour appuyer cette démarche. C’est la négation totale de l’influence du corps sur nos aspirations et comportements. Le député Bernard Debré, médecin, parlera sur son blog de « castration » des enfants.

La société civile- Les lobbies

Féministes du genre, LGBT, associations anti-discriminations, politiques, syndicats

Ainsi tous les élus de France ont reçu un mail en novembre 2013 les invitant à participer à une formation intitulée : « Genre et Développement – Comment susciter l’égalité des genres dans le cadre des politiques locales de coopération décentralisée ? ».

Cette formation est assurée par l’Institut Européen des Politiques Publiques, organisme de formation privé, agréé par l’Etat pour former les élus et qui en reçoit des subventions. Cet organisme avait déjà sensibilisé les ministres du Gouvernement à l’automne 2012.

Voir logo du congrès des notaires de France

Les musées

Ouverture d’un séminaire au Louvre « Qu’est-ce que les études de genre font à l’histoire de l’art ? » organisé par Frédérique Desbuissons (INHA), Anne Lafont (UPEM/INHA) et Marcella Lista (musée du Louvre).

Première séance: Jeudi 16 janvier, 15h-17h: Le genre en situation

– Ouverture par Frédérique Desbuissons, Anne Lafont, Marcella Lista : Après 50 ans : où en sommes-nous des études de genre en histoire de l’art ?

– Mary Sheriff (University of North Carolina, Chapel Hill) : Comment le genre a transformé la question des femmes artistes ?

« Mon intervention s’interroge sur le déplacement des préoccupations des historiens de l’art, de la redécouverte des femmes artistes dans les années 1970 aux questions relatives aux femmes dans les arts visuels. Quels ont été les effets des études de genre sur le projet d’écrire une histoire des femmes artistes ? Ces deux aspects liés du développement de l’histoire de l’art ont-ils abouti à une impasse ? Quelles sortes d’histoire de l’art pourrions-nous souhaiter écrire au XXIe siècle, et comment ces histoires pourraient-elles intégrer à la fois les femmes artistes et l’analyse du genre ? À travers ces questions, il s’agira d’envisager non seulement un devenir possible pour l’étude des femmes dans les arts visuels, mais aussi l’histoire des tentatives avortées des XIXe et XXe siècles pour inclure les femmes dans l’histoire de l’art. »

Exposition « Le bazar du genre » au musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille.

« Chacun aspire ainsi à choisir sa sexualité, son conjoint, son mode de vie et pourquoi pas… son genre. Cette exposition évoque ces nouvelles aspirations des individus, et les réponses que leur apportent aujourd’hui les sociétés de la Méditerranée.

Bienvenue au bazar du genre ! »

La publicité – Les médias

voir exemple

Les films – Les séries

Ex : « La Charte  pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans le secteur du cinéma ». Un des enjeux de cette charte est de « Stimuler la création cinématographique en encourageant les projets qui subvertissent les représentations traditionnelles des femmes et des hommes »

Les catalogues de jouets

 

De plus en plus de catalogues de jouets montrent des photos de petits garçons avec des jeux féminins (poupée, poussettes…) et de petites filles avec des jouets masculins (bricolage, camions, motos…).

L’important est d’offrir un jouet avec lequel l’enfant va avoir plaisir à jouer. Or, un garçon ne jouera pas des heures à la poupée ni une fille aux voitures. Tout père et toute mère le sait bien. Les parents sont capables de savoir quel jeu est adapté à leur enfant. Ce n’est pas un catalogue qui va les influencer. Ce qui est gênant avec ces catalogues « nouvelle mode », c’est l’idéologie qu’il y a derrière : penser que les jeux vont déterminer les comportements et qu’ils enferment les enfants dans des rôles. C’est un déni total de leur corps sexué, qui a une influence majeure sur leurs centres d’intérêt (voir ABCD du Gender). On veut culpabiliser les parents qui offrent encore des jeux dits « masculins » à leur fils et des jeux dits « féminins » à leur fille, alors que ce sont des jeux qui rejoignent profondément les désirs des enfants.

Plusieurs collectifs luttent contre le « publisexisme ». Certains se sont regroupés et font des expositions, notamment dans des lycées (voir témoignages). Ils ont édité un catalogue contre les jouets sexistes, qui montre clairement qu’ils n’ont aucune considération pour la féminité et la maternité, vues uniquement comme des sources d’oppression de la femme.

Ils ont édité un livre dont voici quelques extraits.

« Le couple hétérosexuel est toujours le seul modèle proposé et valorisé. Pourtant, nous pouvons être amoureux-ses d’une personne de même sexe que nous, avoir plusieurs relations dans notre vie ou en même temps ».

« Les jeux liés à la mode ou au déguisement, ou le maquillage, devraient être autorisés aux garçons. Eux aussi ont le droit de se parer et de changer d’identité ».

« Face aux mises en scène des enfants, l’adulte peut aussi valider ou suggérer des scénarios familiaux moins normés : une histoire d’amour entre deux Barbies, un groupe qui emménage dans la maison, un personnage qui a plusieurs amoureux et/ou amoureuses. »

« Le but de ces actions est de faire en sorte que les stéréotypes sexistes et hétérosexuels disparaissent des catalogues et des rayons, afin de permettre à chaque enfant d’avoir un choix de jouets et de modèles plus divers, et à chaque parent de ne pas calquer l’éducation qu’il donne sur des modèles normatifs figés et discriminatoires ».

« Certaines personnes sont convaincues que, pour en finir avec le sexisme, il est nécessaire de déconstruire l’existence des deux sexes, homme et femme, pour qu’une société d’humains voie le jour, où la forme des organes génitaux ne déterminerait pas la valeur ni l’identité de chaque personne ».

L’un des collectifs s’appelle « Les Panthères roses »

« Les Panthères roses, groupe d’activistes gouines, trans et pédés, féministe et progressiste, luttons contre les oppressions de genre et de sexualité. Nous analysons ces oppressions comme les conséquences d’un système politique qui entérine la suprématie masculine, hétérosexuelle, et l’assignation à son sexe génétique. Par solidarité et volonté politique, nous tissons des liens avec d’autres mouvements de résistance pour combattre les autres systèmes de domination (sexisme, racisme, etc.). Ces systèmes, bien que différents les uns des autres, s’articulent et se renforcent pour mieux asseoir la domination de l’homme blanc hétérosexuel chrétien en bonne santé »

L’édition

Livres, revues jeunesse, livres scolaires… montrent les nouveaux stéréotypes du Gender (voir agenda l’Etudiant, exemples de livres jeunesse, Revue Julie éditions Milan)

Dans la revue Julie de Milan Presse, Najat Vallaud Belkacem soutient l’action des Femen, comparée par la revue à celle de nos grands-mères dans leur combat pour l’égalité de droits. Elle déclare que les femmes doivent se battre aujourd’hui pour  « l’équitable répartition des tâches domestiques ». Les différences de rôles entre les hommes et les femmes sont décrites comme une « injustice » et il faudra  « intervenir par la loi » pour les corriger.

Pourquoi les tâches ménagères, si nécessaires à la vie, sont-elles si peu vues comme un service rendu pour le bien des autres ? Les couples français sont capables de parler et de se répartir les tâches ménagères pour le plus grand bien de chacun et de la famille, en fonction du temps et des contraintes des uns et des autres. Non, les maris ne sont pas tous d’atroces machos faisant de leur femme des esclaves.

La langue française

Depuis plusieurs années, les mots ont été modifiés et certains mots créés de toute pièce, pour installer peu à peu dans l’esprit des gens une nouvelle norme. Platon disait : « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » (voir le langage du gender)

Les idéologues du genre souhaitent modifier la langue également en supprimant l’emploi du masculin prévu par la grammaire française pour déterminer indifféremment l’un ou l’autre genre masculin ou féminin. Ainsi, il est facile de reconnaître un texte écrit par les idéologues du genre, car tous les mots désignant des personnes/fonctions sont indiqués au genre masculin et féminin. Ce type de texte est illisible.

Exemple : Il faut « créer des chaires destinées à accueillir des enseignant-e-s chercheur-e-s étrangers-ères spécialistes du genre reconnu-e-s pour leurs travaux ».