Le concours « Lire égaux » pour lutter contre les stéréotypes « sexistes »

200 classes de CP et CE1 sont inscrites au concours « Lire égaux » pour « rédiger un manuscrit véhiculant un message antisexiste ». Le manuscrit gagnant sera publié sous forme de livre par les Éditions Talents Hauts.

Ces éditions sont soutenues par l’Education Nationale, en partenariat avec la Délégation régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité d’Île-de-France et le Conseil régional d’Île-de-France

Dans le dossier de présentation du concours, il est écrit que pour supprimer les « inégalités » (toute différence étant vue comme une inégalité, un stéréotype sexiste) entre les hommes et les femmes dans les métiers et la répartition des rôles familiaux, il faut:

« En permettant l’élargissement des possibles des filles et des garçons, en déconstruisant de façon systématique les stéréotypes qui assignent filles et garçons, puis femmes et hommes, à des activités et des rôles prédéterminés et figés. Il est important de déjouer ces stéréotypes pour faire émerger toutes les potentialités et individualités des jeunes filles et des jeunes garçons.
Les stéréotypes sexistes (par exemple : les filles sont bavardes, les garçons ne pleurent pas), et les stéréotypes sur les activités/les métiers (par exemple : jouer à la poupée, c’est faire comme maman, les métiers de la petite enfance sont davantage faits pour les filles/femmes) peuvent très tôt fermer les perspectives des filles et des garçons en limitant et/ou en conditionnant leur choix d’activités, d’orientation, de formation et de… carrière ! »

C’est encore une fois une négation des différences d’aspiration profonde, de motivations, de centres d’intérêt entre les garçons et les filles. L’Education Nationale considère que les enfants s’auto-censurent sous l’influence de la société. Le but est d’arriver à l’égalité absolue, l’indifférenciation.

Ces différences sont mises en évidence par Léonard Sax dans son livre « Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger ». Il propose de s’appuyer sur ces différences de motivation pour avoir des pédagogies différenciées et réduire les inégalités dans l’apprentissage entre garçons et filles. Voir article sur le sujet.